La porte de Rozay - suite et fin
Publié le 22 Octobre 2006
Le 23 janvier 1834, les tribunaux vont enfin statuer :
" 1) que Monsieur le duc de Noailles et Madame la marquise de Montaigu, sa fille, soeur de Madame de La Fayette, , qui lui a succédé, ont acquis par une prescription de plus de 40 ans des remparts, terrasses, murs et fossés étant au midi de la ville et renfermé dans leur parc depuis la porte d'en-bas jusqu"à la rue de Laveau (aujourd'hui rue Jehan de Brie)
2) que les propriétaires riverains des remparts, terrasses et tourelles étant au couchant au nord et au levant de la ville depuis la rue de Laveau ont acquis définitivement lesdits remparts, terrasses et tourelles étant chacun devant sa propriété par une possession immémoriale, paisible, publique et non interrompue.
3) qu'en conséquence la commune de Fontenay n'est pas fondée à réclamer la propriété dont il s'agit".
Après cet épisode, les portes sont menacées plusieurs fois de démillition. La porte de Tournan, quant à elle sera abattue en 1820 sous prétexte " qu'elle en rendait difficile l'entrée dans le bourg".
En 1854, 1870 et en 1906, la porte de Rozay refait parler d'elle...
La mucipalité souhaite la démolir et s'oppose cette fois à l'administration préfectorale et le comité des monuments historiques. La toiture sera rénovée en 1835 puis en 1985.
Lors de la dernière rénovation de la porte de Rozay, il a été trouvé une bouteille contenant les noms des maçons qui avaient restaurés la toiture en 1835 (marque tangible de leur ouvrage). Messieurs Le Gout et Bouxin perpétuent ainsi la coutume ...